La vente matérielle
Ce graphique nous montre l'évolution du marché de la vente physique ainsi que celui de la vente numérique.
Nous constatons qu’au fil du temps le marché numérique empiète sur celui du physique avec une baisse des ventes de l’ordre de 16,7 % alors que celui du numérique enregistre une évolution de 16,3 % du premier semestre 2011 au premier semestre 2012.
Si on chiffre celui-ci on voit que le constat est significatif et que même si le marché numérique connaît un essor, le marché de la musique on général connaît une régression de 8,9 %.
Si on chiffre celui-ci on voit que le constat est significatif et que même si le marché numérique connaît un essor, le marché de la musique on général connaît une régression de 8,9 %.
Au fil des années on en conclut que le marché de la vente physique régresse peu-à-peu au profit de celui du numérique.
Au cours du temps et des époques, les supports sur lesquels nous écoutons la musique ont évolué et se sont modernisés; l'analogique laissant place au numérique.
Il y a une différence entre support musical et appareil musical. Le support musical est l'objet où est insérée la musique.
L'appareil musical est l'objet qui sert à écouter la musique, où le son sort.
Sans support musical, l'appareil musical n'a pas d'utilité.
Les appareils musicaux et les supports musicaux ont maintenant d’amples ancêtres.
Pour reprendre cette évolution, commençons par remonter dans le temps qui sort de notre période contemporaine qui nous emmènera à nous intéresser aux supports actuels variés.
L'appareil musical est l'objet qui sert à écouter la musique, où le son sort.
Sans support musical, l'appareil musical n'a pas d'utilité.
Les appareils musicaux et les supports musicaux ont maintenant d’amples ancêtres.
Pour reprendre cette évolution, commençons par remonter dans le temps qui sort de notre période contemporaine qui nous emmènera à nous intéresser aux supports actuels variés.
Le premier support musical est le phonographe c'est le support initial. L'apparition de ce support dès 1880 à permis le lancement de l'écoute musical en dehors des galas et des concerts. Il est considéré comme l'ancêtre des disques. Cependant cette richesse était en effet desservit qu'aux personnes ayant les moyens de s'offrir ce plaisir.
Après cette première invention, vient la fabrication du disque 78 tours en 1930. Il remplacera six ans plus tard définitivement le rouleau de cire du phonographe. Le prix étant moins élevé ce qui permettra l'ouverture de la musique à la « masse populaire » , aux personnes moins avantageuses financièrement d'avoir eu le premier phonographe. Étant double face, le temps de musique sur ces supports étaient en plus doublé. Cette possibilité plus accessible vont faire de lui un support très apprécié. C'est ce qui se nommera « Vinyle ».
Il y a eu deux autres évolution du disque 78 tours:
Il y a eu deux autres évolution du disque 78 tours:
- le disque 33 tours en 1934 : 5 titres par faces, l'écoute musical se fait plus longue mais la manipulation des disques n'est pas simple car les dimensions sont généreuses. Ils sont maintenant utilisés par les radios et les DJ). C'est l’équivalent de l'album d'aujourd'hui.
- le disque 44 tours en 1950: C'est également un disque double face mais avec seulement deux titres dessus. C'est l’équivalent du single d'aujourd'hui.
Cependant les vinyles ne sont pas très pratique de par leur dimension large.
Quelques années plus tard, en 1963, il y a la création de la cassette magnétique qui devient le premier support sur lequel la copie audio est possible. Répondant à une forte demande, la copie privée est née, et les ayant-droits commencèrent la lutte contre la copie.
Quelques années plus tard, en 1963, il y a la création de la cassette magnétique qui devient le premier support sur lequel la copie audio est possible. Répondant à une forte demande, la copie privée est née, et les ayant-droits commencèrent la lutte contre la copie.
C'est dès 1979 qu'il y a une sorte de révolution dans les supports musicaux mais surtout l'arrivée de l'ère numérique qui va totalement changé les rapports musicaux.
En 1981, une forme très différente de la cassette et la réduction de la dimension du vinyle, apparaît. Il s'agit du CD (Compact disc, en français disque compacte) qui comme son nom l'indique tient une dimension très peu encombrante.
En 1981, une forme très différente de la cassette et la réduction de la dimension du vinyle, apparaît. Il s'agit du CD (Compact disc, en français disque compacte) qui comme son nom l'indique tient une dimension très peu encombrante.
Ainsi les supports musicaux n'ont pas évolué depuis, mais les appareils musicaux, eux, on bien connu l’essor musical.
Identiquement que pour les supports, les appareils musicaux vu le jour bien différemment qu'aujourd'hui.
Tout d'abord, l'apparition du premier appareil musical individuel se fut tard par rapport à la création du premier support. C'est donc en 1979 qu'apparut le Walkman, baladeur cassettes, ce qui permet d'écouter de la musique avec des cassettes audio.
Identiquement que pour les supports, les appareils musicaux vu le jour bien différemment qu'aujourd'hui.
Tout d'abord, l'apparition du premier appareil musical individuel se fut tard par rapport à la création du premier support. C'est donc en 1979 qu'apparut le Walkman, baladeur cassettes, ce qui permet d'écouter de la musique avec des cassettes audio.
Ensuite parallèlement à l'apparition des CD, le Discman, baladeur CD, crée en 1984, qui permet d'écouter de la musique à partir de CD. C'est l'amélioration au niveau de l'encombrement.
Et depuis maintenant plus le XXIe siècle, les nouvelles technologies font rages sur le marché. Et les versions d'écoute musical varie très rapidement. Les baladeurs audio numériques qui regroupe plusieurs appareils: mp3, mp4, Ipod et également smartphone. Ils permettent ainsi d'écouter de la musique quand l'envie nous vient et cela sera accentué par les nouveaux rapports d'internet qui jouera beaucoup sur l'écoute musicale instantanée de n'importe quelle musique.
De plus, l'esthétique ne cesse de s'améliorer ce qui influence beaucoup le marché de vente des nouvelles technologies servant à écouter la musique.
De plus, l'esthétique ne cesse de s'améliorer ce qui influence beaucoup le marché de vente des nouvelles technologies servant à écouter la musique.
Mise à part les appareils individuels, nombreux sont les collectifs comme la radio, qui est le fondement de l'écoute diverse et varié, la chaîne hi-fi qui de faire partager la musique à un groupe présent dans les alentours, et également la télévision qui propose de nombreuses chaînes musicales.
L'évolution des ventes des différents supports de musique:
EP signifie "durée prolongée". Il s'agit d'un très court CD (souvent de quatre à six chansons).
LP (de l'anglais LongPlay), désigne un enregistrement longue durée sur disque microsillon de 1/3 33 tours.
Track signifie morceaux de musiques enregistrés sur un CD.
On peut observer que plus les années passent, plus les supports numériques prennent le dessus sur le marché de la vente des supports pour évincer les cassettes.
LP (de l'anglais LongPlay), désigne un enregistrement longue durée sur disque microsillon de 1/3 33 tours.
Track signifie morceaux de musiques enregistrés sur un CD.
On peut observer que plus les années passent, plus les supports numériques prennent le dessus sur le marché de la vente des supports pour évincer les cassettes.
Le marché virtuel
Youtube* est un géant de la vidéo, dont la musique est la première catégorie consultée. Sur les dix vidéos les plus vues, neufs sont des clips vidéos. Aux Etats-Unis, 64% des jeunes écoutent la musique sur Youtube, qui dépasse la radio en moyen d'écoute, selon une étude de Nielsen (groupe hollandais, spécialiste de l'édition professionnelle et de la mesure d'audience en télévision, radio, presse écrite, internet et de l'organisation de salons professionnels).
Youtube remplace de plus en plus la radio et la TV et devient une source inépuisable de contenu.
La rémunération de Youtube est très faible, un label gagne environ deux euros pour 1000 écoutes. Cela est faible et ne rémunère pas en totalité les frais de studio. Mais c'est pourtant sur Youtube que tous les groupes ont leur clips, vidéos de lives ou remix.
Même si c'est peu rémunéré, personne ne se plaint de Youtube car il permet de promouvoir les titres et les nouveautés.
Youtube a passé des accords avec les ayants droits* (afin de « légaliser » son contenu) ce qui entraîne le versement d’une rémunération. Ce qui rapporte aux ayant-droit, ce sont les pubs qui apparaissent sur l'écran ou les « pre-roll » avant le lancement des vidéos. Cependant la monétisation est différente selon le pays où une vidéo est visionnée ou encore sa popularité. Le revenu moyen est, en France, de 0,004euros sur Youtube.
Youtube remplace de plus en plus la radio et la TV et devient une source inépuisable de contenu.
La rémunération de Youtube est très faible, un label gagne environ deux euros pour 1000 écoutes. Cela est faible et ne rémunère pas en totalité les frais de studio. Mais c'est pourtant sur Youtube que tous les groupes ont leur clips, vidéos de lives ou remix.
Même si c'est peu rémunéré, personne ne se plaint de Youtube car il permet de promouvoir les titres et les nouveautés.
Youtube a passé des accords avec les ayants droits* (afin de « légaliser » son contenu) ce qui entraîne le versement d’une rémunération. Ce qui rapporte aux ayant-droit, ce sont les pubs qui apparaissent sur l'écran ou les « pre-roll » avant le lancement des vidéos. Cependant la monétisation est différente selon le pays où une vidéo est visionnée ou encore sa popularité. Le revenu moyen est, en France, de 0,004euros sur Youtube.
Entre janvier et septembre 2013, les revenus qui proviennent des téléchargements payants (titres et albums) représentent 50% du marché numérique et valent environ 47 millions d'euros.
Dans le numérique, c'est le streaming (gratuit financé par la publicité et par abonnement) qui génère un chiffre d'affaires de 39,7 millions d'euros. Depuis janvier, le streaming contribue ainsi à hauteur de 42% sur les ventes numériques. C'est trois points de plus qu'il y a un an. C'est le streaming par abonnement qui a enregistré la plus forte croissance (+15,6%).
Dans le numérique, c'est le streaming (gratuit financé par la publicité et par abonnement) qui génère un chiffre d'affaires de 39,7 millions d'euros. Depuis janvier, le streaming contribue ainsi à hauteur de 42% sur les ventes numériques. C'est trois points de plus qu'il y a un an. C'est le streaming par abonnement qui a enregistré la plus forte croissance (+15,6%).
Depuis peu, le téléchargement illégal connaît un essor et peut avoir des conséquences néfastes sur l'industrie musicale.
Les mutations de l'industrie de la musique sont la concentration financière croissante, les nouvelles technologies et le développement d'internet.
Le téléchargement illégal est la principale menace sur ce secteur, il concerne 30% de la consommation de vidéos et de musique en France.
Le téléchargement illégal a connu un essor considérable notamment à cause de l 'évolution des supports pour écouter la musique, le passage de l'analogique* au numérique*. Le téléchargement est donc proposé de manière légale par exemple avec Itunes pour Apple.
La numérisation* a mis fin à la valeur matérielle et au prêt mais permet plutôt l'échange, ce qui entraîne donc des copies illégales qui font en quelques sortes perdre de l'argent de ventes.
Les Majors* essayent de résister. Tout d'abord, ils tentent de re-matérialiser. Mais cette tentative est vouée à l'échec à cause de difficultés d'utilisations. Puis il y a eu la mise en place, de diffuseurs alternatifs comme Deezer*, mais les consommateurs n'ont pas totalement approuvé car ce support n'arrivait pas au niveau des offres illégales qui sont immédiates et gratuites. Enfin il y a eu un désir de re-moralisation, avec la mise en place de lois telles que HADOPI pour mettre le producteur à l'abri. Pour cela il y a une répression graduée des comportements illégaux ; un label* PUR (Promotion des Usages Responsables) est mis en place. Donc les consommateurs sont exclus du marché et les relations avec les producteurs diminuées.
Les mutations de l'industrie de la musique sont la concentration financière croissante, les nouvelles technologies et le développement d'internet.
Le téléchargement illégal est la principale menace sur ce secteur, il concerne 30% de la consommation de vidéos et de musique en France.
Le téléchargement illégal a connu un essor considérable notamment à cause de l 'évolution des supports pour écouter la musique, le passage de l'analogique* au numérique*. Le téléchargement est donc proposé de manière légale par exemple avec Itunes pour Apple.
La numérisation* a mis fin à la valeur matérielle et au prêt mais permet plutôt l'échange, ce qui entraîne donc des copies illégales qui font en quelques sortes perdre de l'argent de ventes.
Les Majors* essayent de résister. Tout d'abord, ils tentent de re-matérialiser. Mais cette tentative est vouée à l'échec à cause de difficultés d'utilisations. Puis il y a eu la mise en place, de diffuseurs alternatifs comme Deezer*, mais les consommateurs n'ont pas totalement approuvé car ce support n'arrivait pas au niveau des offres illégales qui sont immédiates et gratuites. Enfin il y a eu un désir de re-moralisation, avec la mise en place de lois telles que HADOPI pour mettre le producteur à l'abri. Pour cela il y a une répression graduée des comportements illégaux ; un label* PUR (Promotion des Usages Responsables) est mis en place. Donc les consommateurs sont exclus du marché et les relations avec les producteurs diminuées.